Voir la misère, entendre les peines,
Chaque jour affronter la dure réalité,
Consacrer une vie à pleurer pour l’humanité.
Non ! Sur terre il faut chanter la même et joyeuse rengaine.
À nos portes alors si facilement la misère s’oublie.
Flottent les nouvelles, et c’est pour mieux te choquer, mon enfant
La tristesse, l’horreur quotidienne t’empêchent de manger et te lassent.
Entends-tu encore les gens qui lancent des cris,
Des appels à l’aide pour qu’un seul vienne les sortir du néant ?
Ton assiette à toi sans cesse se remplit et puis tout ça passe.
Ton monde ennuyé et dérangé oublie vite les vraies valeurs
Ayant ses yeux qui se tournent pour ne rien voir,
Ses oreilles qui se bouchent pour ne point entendre
Et des malheureux devant les sourds, les aveugles meurent
Leur trop grande différence les a poussé loin de ton savoir
N’y a-t-il pas de bonnes manières qu’il faut surtout apprendre ?
Si tu veux connaître et t’abreuver des cultures et des lois,
N’oseras-tu pas t’insurger ? Toi qui reste un petit mouton qui suit
Ton maître Panurge quand il ordonne, lui qui doit t’enseigner la vie.
De son domaine ne restera-t-il pas une parcelle pour deux ou trois ?
Quand un seul décide pour l’intérêt de la populace
A-t-il envisagé la place qui sera faite pour chacun d’entre nous ?
Bien qu’honorable son désir d’apporter le bonheur en masse
Maître Panurge en oublie tous les chemins qui seront pris de nous.
Tel un aigle, son magnifique envol lui fait toucher les hauts cieux
Il ne voit qu’un ciel bleu, en bas la vie, elle, elle continue toujours.
Il se posera sur une haute montagne à la fin du jour
Comme tout ce qui vit, il se nourrira, ses ailes reposera un peu.
Tout le monde agit ainsi, je le crois, sur notre bonne vieille terre.
Seul maître à bord de son vaisseau, ne pas s’abaisser à descendre,
Volant sa course dans un ciel si bleu, si loin des autres en misère.
Regarder sans voir, oubliant notre paire d’yeux, ça peut encore attendre.

Bonjour Philippe excellent texte et comme je le comprends. Il faut lire entre les lignes... Regarder et voir plus haut, attendre que l'orage passe encore faut il qu'il arrive à passer. Le tonnerre gronde, la pluie salvatrice arrivera t'elle à passer?Espérons! Bon jeudi à Nancy.ᓚᘏᗢ ᓚᘏᗢ ᓚᘏᗢ
RépondreSupprimerBonjour, Philippe
RépondreSupprimerUn très beau texte. Mon petit coucou matinal en espérant que tout va bien pour toi avec un temps très doux pour te souhaiter un bon vendredi et un agréable weekend. Bisous
Merci pour ton beau texte
RépondreSupprimersavoir voir , et savoir aussi écouter mais c'est un don que beaucoup n" ont pas alors il faut le cultiver
bonne fin de semaine pour toi
kénavo poéte Philippe
Coucou sous le soleil et le ciel bleu!
RépondreSupprimerJ'en profiterai sûrement pour rentrer du bois encore en après-midi, tout comme je l'ai fait hier! Hier matin, j'ai fait cuire des cretons maison... rien de meilleur!
Me voici donc, chez toi à présent pour te souhaiter un bon après-midi, une belle soirée et une nuit apaisante. Jolis rêves aussi!
Ton blog est superbe et j'aime m'y arrêter et m'y promener.
Bon week-end, à lundi!
Gros bisous, Réjeanne.
Magnifique texte poétique!
Bonjour Philippe ^^
RépondreSupprimerTu viens quand tu veux tant que tu vas bien ....C'est cela l'important ^^
Bonne journée en ce vendredi ^^
Bisous et prends bien soin de toi ^^
Bel écrit réaliste ^^
RépondreSupprimerMais triste...J'ai oublié....Le reste...
RépondreSupprimerJe fais speedy gonzales....
Bonjour,
RépondreSupprimerUn très bel écrit tu as l'âme d'un poète !!
Bon week-end.
Bonjour, Merci de ta visite, à mon tour de passer te souhaite une belle journée ainsi qu'un excellent week-end. M@rie
RépondreSupprimerhttps://marie1739.blogspot.com/
https://marie17catarino.blogspot.com/
Kikou Philippe;
RépondreSupprimerJoli image !
Comme toujours un bel écrit.
Tu es un poète né.
Bravo !
Bonne soirée, gros bisous ♥
Aimée
merci bonjour une bonne journee ce samedi et bon week end bisous
RépondreSupprimerBonjour Philippe,
RépondreSupprimerÀ Mon tour de venir dans ton univers aux divers loisirs
Nos yeux voient ce qu'ils ont envie de voir
que cela soit la Misère ou le contraire
que cela soit Bonheur ou la Tristesse
Ils se défilent sur ce que l'Ame ne veut point regarder
de cette réalité qui touchent nombre de gens !
Belle journée en ce samedi ensoleillé d'Automne
Bonjour Phil
RépondreSupprimerUn de ces poèmes où, comme souvent chez toi, il y a ces petits tiroirs cachés qui révèlent des messages pas forcément subliminaux qui font réfléchir.
Un constat, une dénonciation, sans concession (mais à perpétuité) de l'indifférence, de l'égoïsme où je lis aussi une dénonciation des lâchetés individuelles.
"Consacrer une vie à pleurer pour l’humanité."
A moins que ce ne soit à pleurer sur soi. Ô combien je préfère "Consacrer une vie à agir pour l’humanité" !!!
Bisous... désabusés
Merci pour le superbe poème
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup
Bises.